samedi 30 mars 2013

Il était une fois un tout petit roi...

Le roi Léopold II de Belgique :


Pour vous la faire courte ce roi fut le roi de Belgique de 1865 à 1909.

Cet homme était complexé par la petite taille de son ... empire ! En effet les contréés wallonne et flamande ne représente qu'un petit point sur une carte du monde, à peine la taille d'une barquette de frite.



Il eu donc en tête l'idée de coloniser un pays sur un des continents favoris des colonisateurs, j'ai nommé l'Afrique. Seulement sur ces terres arides il ne restait pas grand chose au petit Léopold à se mettre sous la dent, le gâteau étant déjà partagé entre français, allemands, britannique, italiens, portugais ...

Mais c'est alors que notre bourreau en herbe lu le récit d'un "éminent" explorateur des terres "hostiles" à propos d'une jungle immense peuplée de tribu éparses j'ai nommé le Congo.

Comme un enfant aux yeux pétillant Léopold vit une chance inespérée s'ouvrir devant lui, un territoire 76 fois plus grand que son royaume en libre service.

Il mit alors en place une association internationale, l'AIA : l'Association internationale africaine dans le but d'aider l'Afrique à s'occidentaliser et à se développer. Mais dans les faits il n'en n'est rien, ce malfrat avait pour but caché d'exploiter le plus possible les ressources africaines de façon à en tirer le maximum de profit.

Résultat des courses 10 millions de mort pour le tout petit roi soit la moitié de la population congolaise de cette époque, il y eu des mutilations, des viols, des tortures et naturellement de l'esclavage.

La Belgique devint alors la 5ième puissance économique mondiale de son époque, belle ascension pour la barquette de frite cartographique.

(Au passage je met au défi quiconque d'en trouver une quelconque mention dans un livre d'histoire du cursus scolaire normal en France, solidarité francophone oblige...)

Par la suite la situation fut dénoncé par la communauté internationale mais le roi des frites et du Congo pu terminer son règne et ses héritiers prendre la succession.

Ce n'est qu'en 1960 soit une soixante d'année après l'arrivée des belges que le pays pu commencer à rêver d'indépendance avec le MNC : Mouvement national congolais crée et mené par Patrice Lumumba.


Lumumba parvint à accéder au pouvoir au poste de premier ministre ce qui permit à des noirs d'accéder aux plus haute fonction de l'état et au Congo d'acquérir son indépendance mais ...

La Belgique à l'image du roi Baudoin de Belgique dont Léopold II était le grand oncle vit d'un mauvais œil cette indépendance et mis tout en œuvre pour perturber le parti de Lumumba au pouvoir et à terme avec l'aide des États-Unis parvint à faire assassiner Lumumba avant de mettre un dictateur à sa place, son ancien général exclu du gouvernement car trop violent, Joseph Désiré Mobutu qui imposa une dicature pendant 31 ans jusqu'en 1997, c'est à dire jusqu'à sa mort.

 Voici un extrait du film Lumumba sorti en 2000 qui montre l'exécution de Patrice Lumumba tout en faisant le récit de la lettre qu'il a écrit à sa femme Pauline peu avant sa mort.




Tu n’as jamais rien su de cette nuit au Katanga. Personne ne doit rien savoir. leur ordre de mission était très clair : trois corps, à retrouver dans la savane et tout faire disparaître. Pas de sépulture, pas de lieu de pélerinage. Même mort, je leur faisais encore peur. Tu ne raconteras pas tout aux enfants, n’est-ce pas ? Ils ne comprendraient pas. Ne leur dis rien. Tu leur diras que ce que nous voulions pour notre pays, d’autres ne l’ont jamais voulu. Dis-leur simplement que j’étais arrivé cinquante ans trop tôt. Ma chère Pauline, lorsque ces mots te parviendront, je ne serai plus en vie. Tu diras à mes enfants que l’avenir du Congo est beau, et qu’il attend d’eux la reconstruction de nore dignité. Tu leur diras que tout au long de notre lutte, jamais je n’ai douté un seul instant du triomphe de la cause pour laquelle mes compagnons et moi avons donné notre vie. Ne me pleure pas, ma compagne. Je sais que l’histoire dira un jour son mot, et ce ne sera pas l’histoire écrite à Bruxelles, Paris ou Washington. Ce sera une autre histoire, celle d’une nouvelle Afrique. Et ce jour-là...




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